now you're finally here | Edrick & Ash


 
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 :: Tython Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

now you're finally here | Edrick & Ash

Ash Grayson
Crédits : 1189
MESSAGES : 312
AFFILIATION : Ordre Jedi
Avatar : priyanka chopra
Crédits : shiya

Profil
Inventaire:
Ash GraysonInitiée
now you're finally here
Edrick & Ash

Ash s'agita dans son sommeil, les rêves l'assaillaient de nouveau. Le médecin jedi qui s'était occupé d'elle avait bien faillit perdre son calme quand elle avait du à demi mots avouer les doses de bacta et d'antalgiques qu'elle avait pris pour tenir debout. Le cocktail lui avait permis de sombrer dans un sommeil sans rêves lors du vol de retour, mais elle avait vite compris que ce serait la dernière fois qu'elle réussirai ce tour là. Ce n'était aucunement dans l'idée de l'Ordre de permettre à ses membres de fuir la réalité. Ils devaient l'accepter, elle avait eu une sacrée leçon à ce propos alors qu'il appliquait de nouveaux pansements, pansant ses blessures avec soin, les soignant sans qu'Ash comprenne réellement ses soins. C'était la première fois, et si elle n'avait pas du subir des remontrances et un cours grandiloquent, elle aurait peut-être été plus émerveillée. Il l'avait obligé à se couvher et à dormir, sans rien d'autre qu'un léger sédatif pour s'en assurer. Elle s'était laissée faire. Elle n'avait jamais compter combien de fois elle avait repoussé des médecins, mais c'était fini, pour le moment en tout cas. Elle avait frôlé la mort de trop près cette fois, cela l'avait refroidit. Façon de parler.

Elle s'était laissée faire comme une enfant, quelque part il y avait quelque chose de réconfortant, quelque chose à quoi se raccrocher, de se faire border dans un lit, malgré le ton impérieux du "maintenant reposez vous, je repasserai avant l'aube et si je vois des empreintes par terre, vous m'entendrez." Ash s'était effondrée de sommeil sans demander son reste. Son corps tout entier lui faisait mal, comme si ce qui s'était brisé en elle avait créé une onde de choc qui avait brutalisé son corps tout entier. Quelques heures de torture mentale et physique avaient toutefois certainement cet effet. Elle avait bloqué toutes ces pensées, mais a présent elles refluaient dans son sommeil tourmenté d'images terribles. Elle ne pouvait en parler, elle ne pouvait juste pas. Pas encore. Admettre ce qui s'était passé était juste au dessus de ses forces. Comme si cela risquait de briser son esprit pour de bon. Elle avait tenu, elle avait enduré l'horrreur, y avait survécu, mais en parler finirait par faire craquer les fissures.

Dans ses rêves décousus, abrutis de douleurs et d'antalgiques, tout semblait lui échapper, les images lui glisser entre les doigts. Les visages de ses parents tordus dans un rictus de douleur, et Neelam, omniprésent, toujours trop loin, s'éloignant toujours, inexorablement alors que son corps semblait fait de plomb, et qu'il semblait sourd à ses injonctions. Même la figure de Jayden semblait impalpable, là sans l'être. Pourtant, peu à peu ses rêves semblaient s'apaiser, les contours se flouter, et ne laisser que le désert vierge. La solitude aurait du la terrifier, comme elle lui serrait le coeur une fois réveillée et pourtant tout semblait empreint de sérénité, d'acceptation. Et dans ce paysage si familier, une présence semblait juste là, à la lisière de sa conscience, de l'autre côté, là où son corps était enfoncé dans un vrai matelas pour la première fois depuis longtemps, dans un endroit qu'elle devrait désormais appeler chez elle. Une présence qu'elle avait senti tant de fois, qui avait été assimilé à tant de choses, bonnes ou aux limites plus floues. « Edrick ? » Les couleurs du désert s'affaidissent lentement vers le gris de la pièce plongée dans la pénombre, et les courbatures finissent de lui rappeler où elle est, bien que son esprit n'ait encore immergé, et qu'elle cherche du regard, tournant lentement la tête, le maître jedi qui faisait partie de cette famille agrandie qui était la seule qui lui restait désormais....

Revenir en haut Aller en bas
Edrick Tak'Zaris
Crédits : 258
MESSAGES : 135
AFFILIATION : Ordre Jedi
Avatar : Jeff Bridges
Crédits : Ronas

Profil
Inventaire:
Edrick Tak'ZarisMaître au Conseil
- Vous ne les trouverez jamais. Vous n’êtes qu’un ordre en décrépitude. Les jedi ne sont rien face au côté obscure, nous sommes la puissance incarnée. Mouhahaha.

Ce pauvre fou, dont les iris étaient marqués par le mal, semblait essayer de me faire douter de la mission. Allongé par terre blessé gravement il continuait de sortir son discours d’endoctriné que je le connaissais maintenant que trop bien. Essayait-il peut-être de s’en convaincre ? Je ne le saurais jamais car une violente quinte de toux lui fit comprendre que son dernier instant arrivait. Je le surplombais avec un regard compatissant, mes lèvres récitaient naturellement, presque mécaniquement, le code. Pauvres âmes perdues, si seulement vous aviez croisé le chemin de la lumière, on aurait pu vous montrer la beauté de la vie. Ce jeune assassin Sith n’était plus. Mon grand âge était-il une preuve de faiblesse ? Quand bien même, je suis en vie et lui à rejoins le grand tout.

Alors que j’étais en train de chercher des indices sur le commanditaire, je ressentis une déchirure dans mon être suivis d’un vide. Des pleurs me bourdonnaient aux oreilles. Je savais qui avait disparus, je savais qui avais fait le voyage de l’autre côté du voile. Ces amis si chers étaient à présent dans une existence plus reposante. Je ne demandai pas mon reste, j’entrepris de mettre le feu au corps de mon ennemi pour qu’il puisse trouver la paix, puis je partie en direction de ma navette qui devait me ramener au berceau de l’ordre.

Une fois installé, je vis le signal de détresse qui leur était spécifique. J’étais tellement loin que même si je l’avais eu à temps je n’aurais rien pu faire. Pendant les six heures de transports, je m’enfermais dans ma cabine, pour ensuite allumer cinq petites bougies disposées en cercle autour d’une plus imposante. Je fis le vide une fois en position, les préceptes étaient mes piliers, le grand tout mon allié. Je ne mis pas longtemps pour entrer dans un état de méditation profonde ce qui me permit de ne pas voir le temps passer.

Il faisait déjà nuit lorsque l’on se posait, je remerciais le pilote de m’avoir accompagné et je pris sans réfléchir la direction de l’infirmerie. Je savais où elle était, je devais la voir, je me devais d’être là à son réveil. C’étaient, avec son frère, mes neveu et nièces d’adoption. Même si je me demandais encore qui avait adopté qui. Mon côté hyper protecteur avait pris le pas, celui-ci qui allait s’en prendre à présent à l’ordre allait gouter à la puissance de mon amour et de ma lumière.

Elle était là étendu, endormie, mais son visage trahissait l’épreuve qu’elle venait de passer. Ash ressemblait terriblement à sa mère physiquement mais aussi dans la Force. La preuve elle ne mis pas longtemps à percevoir ma présence. Elle me cherchait du regard embrumé. Je posais alors ma main chaude sur la sienne.


- Je suis là mon enfant, tu es en sécurité. Loué soit la force que je ne t’ai pas perdu également. Je sais que ton cœur est lourd, sache que le monde n’est plus le même qu’il a été. Tu es entre de bonne main.

Pour lui prouver mes paroles, je m’installais à sa tête, un tabouret vint se positionner là où il devait pour que je puisse m’asseoir. J’apposais mes mains de chaque côté de son visage, baisa mon front au niveau du sien. Et j’en appelais à la Force, elle devait se remettre sur pieds.

- J’en appelle à la Force, que le grand tout protège cette enfant. Qu’en ce jour funeste l’équilibre se fasse. Dans l’ombre de la tristesse naîtras la fleur en surface. Comme l’eau qui court à travers le temps, la guérison viendra le plus promptement. Par cette douce prière solennelle, tu découvriras au fond de ton cœur son appel. Concentre-toi sur la beauté du monde, et tu trouveras la force pour te remettre de cette fronde. Par l’amour tu as été sauvé, par l’amour tu seras libérée.

Je ne savais pas pourquoi cette dernière phrase était venue comme telle, mais je sentais une pointe de prophétie et de vérité. Une fois que j’eu finis de lui prodiguer ce soin de Force. Je l’aidais à s’asseoir doucement, tout en lui proposant un verre d’eau.

- Cela fait longtemps que je ne t’avais pas vue dans un état pareil.

Disais-je avec une pointe de nostalgie en repensant à l’entrainement aux armes que l’on avait avec Neelam et leur père.  Dans des moments comme celui-ci, il fallait se remémorer des bons moments pour faire vivre encore, la mémoire des disparus. On pouvait ainsi éviter de tomber dans le la tristesse et le déchirement de la perte.

- Je sais que tu m’en voudras peut-être de ne pas avoir été là, mais sache que j’accepterais si tu ne veux pas me voir pour le moment. Je peux même disposer sur le champ si tu souhaites te reposer encore. Cependant, j’ai besoin de savoir ce que tu es prête à faire maintenant. Comment vas-tu rebondir ? Que veux-tu ?

Je posais ma main sur sa tête, et la caressa comme j’en avais l’habitude lors de nos soirées où je contais les histoires et légende de l’ordre. Je me devais de prendre soin d’elle et de faire d’elle une survivante. Ses parents auraient aimé que je m’en occupe comme si elle avait été ma propre fille. Je m’occuperais de son frère une fois que je l’aurais retrouvé. De mes yeux bleus, je la regardais. C’était loin d’être une enfant, je l’avais aidé à se construire. C’était devenu une femme.
Revenir en haut Aller en bas
Ash Grayson
Crédits : 1189
MESSAGES : 312
AFFILIATION : Ordre Jedi
Avatar : priyanka chopra
Crédits : shiya

Profil
Inventaire:
Ash GraysonInitiée
now you're finally here
Edrick & Ash

Sa main tiède sur la sienne la ramena difficilement, presque douloureusement dans le monde réel, l'arrachant aux vestiges de ses rêves troublés. Elle sentait son esprit encore embrumé, son corps lourd, perclus de contusions qu'elle n'avait pas senti jusque là, de courbatures qu'elle savait résultaient de ses abus de médicaments et d'avoir poussé son corps dans ses limites. Elle irait mieux rapidement, au moins physiquement. Le reste prendrait plus de temps, elle le savait, si cela guérissait un jour. Ses paroles lui firent tenter un sourire, par habitude, parce que c'était ce qu'on attendait d'ordinaire qu'elle fasse. Un sourire pour rassurer les autres, que tout n'était pas si mal, que ce n'était pas si grave, qu'elle avait vu pire. Mais cette fois, elle n'en eut pas la force et ne sut quoi répondre, la gorge serrée, ne laissant échapper que deux mots dans un murmure.  « Je sais... » Et elle l'écouta, ressentant ses mots plutôt que de les entendre, comme s'ils résonnaient avec quelque chose de bien plus profond et premier que son ouïe. Comme s'il y avait quelque chose qui la touchait bien plus profondément que de simples mots. Lorsqu'il eut finit, il l'aida à se redresser, et elle prit le verre d'eau qu'elle but lentement, appréciant la fraicheur contre sa gorge. Elle se retint de ricaner, cela faisait longtemps qu'elle n'avait été dans un état pareil. Elle s'était toujours honorablement tirée de ses missions sans trop de casse, et même lorsqu'elle avait été blessée, cela n'avait jamais touché si profondément son esprit.

Ses paroles la touchèrent. Elle lui en avait voulu, à lui, à l'Ordre avant de comprendre que cela ne servait à rien. Ce qui était fait était fait. Il n'était pas le seul à blâmer et pas le pire. Les choses auraient été différentes si ses parents n'avaient pas été exilés, si elle n'avait pas eu si peur d'intégrer l'Ordre,
« Non, reste, s'il te plaît... »
Elle savait qu'elle parlait comme une enfant et se détourna, le laissant caresser ses cheveux. Depuis combien de temps ne s'était-elle pas ainsi laissée faire ? Elle savait très bien répondre à cette question avec une gêne évidente et un trouble généralisé, mais en dehors de Jayden qui l'avait cette nuit là réconforté ? Elle se remémorait des temps où tout était plus simple, où elle n'avait pas eu de choix à faire. Où la guerre était à sa porte mais où elle savait qu'elle était en sécurité entre les murs de la maison de son enfance. Aujourd'hui, elle était au milieu de cette guerre, et tous les traités de paix n'y changeraient rien. Elle inspira profondément, elle n'avait aucune idée de comment il réagirait à ce qu'elle allait lui dire.  
« Je n'ai plus rien Edrick... Je n'ai plus que l'Ordre, et je crois que je me suis détournée suffisamment longtemps. Je le comprends maintenant, ma place est ici. Je veux juste faire en sorte que ma vie soit encore utile... »
Bien sûr, il l'avait toujours encouragé, avait poussé Neelam à rejoindre l'Ordre et l'avait aussi très largement poussé dans cette voie. Elle n'imaginait pas qu'il la renvoie un seul instant, mais cela restait une possibilité. Qu'il refuse au vu de l'échec de son frère. Qu'il refuse de la mettre en danger. Qu'il refuse qu'elle sorte un jour de nouveau de l'enceinte du Temple. Qu'il refuse qu'elle devienne jedi quand elle avait tant à donner peut-être encore en tant qu'espionne. Ce n'était pas ce qu'elle voulait, elle se craignait largement grillée dans tous ses alias, mais la possibilité n'était pas à exclure.
« J'ai compris que je n'aurai jamais ce que je veux. Je me suis battue comme j'ai pu, aujourd'hui je n'ai plus d'autres moyens si je veux me battre que de rejoindre l'Ordre. » Ses identités étaient foutues probablement, son visage et son nom connu des siths, elle risquait tout si elle reprenait ses activités et serait une fugitive pour le reste de sa vie. Elle savait pertinemment que ses chances de survie étaient minces, et encore plus étant donné qu'elle était incapable de survivre à un affrontement avec un sith dans l'état actuel des choses. Sans parler d'un chose... Si Neelam revenait vivant, elle devenait un moyen de pression sur lui. Et cela, elle le refusait et préférait encore sauter en hypereespace en plein coeur d'une étoile. « J'aurai du comprendre tout cela il y a bien longtemps. Mais maintenant que je le comprends, je suis là, je suis prête. » Bien sûr, ce n'était pas sans certains regrets, mais elle les acceptait. Elle aurait voulu être dans un monde idéal où elle aurait pu aimer, fonder une famille, loin de la guerre. Mais ce n'était pas possible, en tout cas pas sans se battre. Cette guerre, elle le comprenait bien désormais n'aurait jamais de fin et son devoir était de faire son possible pour qu'elle cesse un jour.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Star Wars: Echoes of the Force :: Tython-
Sauter vers: